Semaine de prière pour l’unité des Chrétiens 2018

Vêpres œcuméniques à Bruxelles
en la Cathédrale Orthodoxe – 25 janvier 2018

Bruxelles – Le Comité Interecclésial de Bruxelles (CIB), fidèle à sa mission depuis près d’un demi siècle dans le cadre de la Semaine de Prière pour l’Unité des Chrétiens – outre la préparation de la brochure destinée à être utilisée par tous les chrétiens et éditée à plus de 15000 exemplaires – avait désigné l’Eglise Orthodoxe comme église accueillant la veillée œcuménique de cette année.

Jeudi 25 janvier 2018, à 20h, dans la cathédrale orthodoxe des Saints Archanges Michel et Gabriel et devant une assemblée d’environ 450 personnes, Son Eminence le Métropolite Athénagoras de Belgique présida l’office des vêpres dans la pure tradition orthodoxe, Dévoilant ainsi toute la richesse et la spirituelle du « deuxième poumon du christianisme », assisté du Révérend Père Stavros Triantafyllou (Patriarcat Œcuménique), des Révérends Archiprêtres Paul Nedossekin (Patriarcat de Moscou) et Leonide Grilikhès (Archevêché russe hors frontière), du Révérend Archiprêtre Patriciu Vlaicu (Patriarcat de Roumanie) et des Révérends Archidiacre Philadelphos Kafalis, diacres Filip Boone et Georgios Tzatzanis (Patriarcat Œcuménique).

On distinguait parmi l’assemblée composée de nombreux chrétiens de toutes confessions, le nonce apostolique Mgr Augustine K,  Mgr Jean Kockerols, Evêque-auxiliaire de Bruxelles-Malines, l’Archevêque Simon (Patriarcat de Moscou), le Révérend canon Jack Mc Donald, chanoine de l’Eglise anglicane en Belgique, le pasteur Jelle Brouwer, vice-président du Conseil Synodal, EPUB, représentant le Pasteur Fuite, Mme Lydia Lehmann, représentant Dr Gert Lorein, membre de la Commission pour les contacts interconvictionnels du Synode Fédéral (Eglises Evangéliques),  le recteur de l’Eglise apostolique arménienne le Révérend père Zadik Avedikian le Révérend Abouna Aghabios de l’Eglise copte, Mgr H. Cosijns, fr. O. Poquillon, Secrétaire général de la Comece, le Révérend Archiprêtre Heikki Huttunen, Président de la KEK  et de nombreux autres représentants  des Eglises catholique, anglicane et épiscopalienne, protestantes, de l’Armée du Salut, etc.

La succession des psaumes chantés par trois chorales orthodoxes – la chorale byzantine grecque de la Cathédrale ; la chorale byzantine d’expression roumaine  du père Vlaicu, et la chorale polyphonique d’expresion polonaise de la paroisse orthodoxe d’Anderlecht, ont conféré à la cérémonie la richesse et l’unité de la tradition orthodoxe.

Les diverses interventions au niveau des lectures et des intentions des Rév. Père Zadik Avedikian, Pasteure Laurence Flachon, Père Krystian Sowa, Major Frank Estievenaert, Zuster Erna Mentens, Mr Alain Coppieters’t Wallant, Mme Hilde Meere, M. Johan Limbourg et Mme Colette LeTolguenec, donnèrent le caractère œcuménique de la cérémonie.

L’Homélie fut assurée par l’Evêque auxiliaire de l’Archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr Jean Kockerols, qui partant du thème de l’année « Ta main droite, Seigneur, éclatante de puissance » (Ex 15,6) devait développer l’objectif  de l’unité des chrétiens, qui passe nécessairement par la confiance. «…. L’unité ne fera jamais abstraction de la diversité. Sinon elle ne serait qu’uniformité, insipide et incolore. Mais la diversité est a priori perçue comme une étrangeté. Et parfois elle bouscule, elle remet en question. Parfois elle effraie, elle semble dangereuse. Il en va ainsi lorsque des chrétiens de différentes confessions se côtoient. Ils ne sont pas habitués à prier dans telle langue, le grec, ou à lever les mains au ciel, ou à s’agenouiller, que sais-je encore. Ils ont différentes opinions sur des questions de foi ou de morale. La confiance n’est pas une évidence.L’enfant tient la main de son père, pour apprendre à marcher, pour avancer sur des sentiers abrupts. L’Eglise se fie à la main de Dieu pour la conduire sur des chemins difficiles. La main de Dieu veut restaurer ou mieux, instaurer la confiance réciproque. Les chrétiens dans cette cité sont appelés à grandir en confiance, en apprenant à se connaître, en se rencontrant, en partageant les mêmes défis. En marchant ensemble sur les mêmes chemins abrupts et en se tenant la main. … »

Après la «petite Entrée», l’hymne de la Joyeuse Lumière et les Apostiches, le Métropolite dans sa bénédiction de l’Artoclasie, souligna la préfiguration de ce que le partage des pains bénis, à l’image du miracle du Christ, symbolise, dans notre espoir en une unité des chrétiens, une invitation à s’asseoir à la même table.

Le Métropolite Mgr Athénagoras convia ensuite les membres de l’assemblée, à la réception donnée dans la salle paroissiale adjacente.