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Actualité

Appel à votre Générosité

Rénovation d’une chapelle historique ukrainienne orthodoxe à Boussoit (Belgique)

L’Archevêché de Belgique et Exarchat des Pays-Bas et du Luxembourg ont obtenu en 2019 la propriété d’une chapelle orthodoxe ukrainienne historique à Boussoit (près de Mons). Seuls deux paroissiens la fréquentaient dernièrement. Le bâtiment qui abritait une chapelle, une salle de catéchèse ou de réunion ainsi qu’un petit appartement pour un prêtre, était dans un état vraiment déplorable. L’Archevêché ne savait pas comment l’utiliser. L’éclatement de la guerre en Ukraine et l’exode de milliers de personnes fuyant leur pays et arrivant en Belgique ont changé la donne. Soudain, le bâtiment a semblé plus nécessaire que jamais : il pouvait devenir un havre spirituel pour ces déplacés et héberger un prêtre qui s’en occuperait.

Naturellement, la question s’est posée de savoir comment nous allions financer la rénovation de ce projet. L’Archevêché a déjà de nombreux frais à supporter et ne dispose pas de réserves. De nombreux autres bâtiments ont déjà été rénovés ces dernières années et il y a même d’autres projets en cours.

En discutant avec l’archonte Boris Gurov (archonte d’origine bulgare, mais rattaché à notre Archevêché), celui-ci et surtout son épouse Youlianna ont pris ce projet très à cœur. Ils ont fait appel à leurs amis et connaissances et ont récolté en quelques mois 100.000 €. L’Archevêché leur est reconnaissant pour leurs nobles efforts.

Grâce à cette somme, la toiture du bâtiment a immédiatement été entièrement rénovée et des travaux de base ont été entrepris pour empêcher les remontées d’humidité. Un système de drainage a été installé autour du bâtiment à cet effet. Les travaux ont également commencé visant la rénovation de l’étage supérieur, qui servira de résidence à un futur prêtre. Au rez-de-chaussée, des changements fondamentaux ont également été entrepris: la chapelle sera légèrement agrandie et la petite salle sera unifiée avec l’ancienne cuisine située derrière elle.

Nous lançons un vibrant appel aux personnes qui se sentent attirées cordialement vers ce projet et qui souhaitent apporter une contribution généreuse en tant que bienfaitrices de notre Sainte Église. Nous lançons un appel vibrant à toutes personnes de bonne volonté qui souhaitent soutenir ce noble projet. L’archonte Boris et Youlianna ont donné le bon exemple. Sans votre soutien, nous ne pourrons pas terminer ce projet et ce serait dommage, car nos frères et sœurs ukrainiens qui sont venus ici pour échapper au drame de leur pays ont besoin de cette chapelle et de ce lieu spirituel.

Nous vous remercions d’avance pour votre sollicitude et votre aide!

Il manque encore € 170.000 !

Vous pouvez verser votre contribution sur le compte BE45 7370 6309 3489 (iban) de l’asbl ACOG (numéro d’entreprise 412 914 944).

Nous vous remercions.

Histoire de la Paroisse de la Protection de la Mère de Dieu à Boussoit

La dernière guerre mondiale (1939-1945) conduit des centaines de milliers de jeunes ukrainiens vers le travail obligatoire en Allemagne. Ils font partie des 12 millions d’autres jeunes de nationalités différentes qui sont enrôlés de force par les autorités allemandes. En mai 1945, l’Allemagne est en déconfiture. Des milliers de travailleurs forcés se réjouissent de rentrer dans leur pays, tandis que nombre d’entre eux prennent la fuite face à l’arrivée des forces russes en Europe centrale et occidentale.

A cette époque, les grands industriels d’Europe occidentale font appel aux travailleurs ukrainiens d’Allemagne qui ont refusé de rentrer au pays. Des employeurs belges envoient leurs représentants dans les camps allemands afin de recruter des travailleurs pour les mines, les carrières et l’industrie métallurgique. C’est ainsi que beaucoup d’Ukrainiens signent un contrat de travail de deux ans dans les mines en Belgique. Vingt milles Ukrainiens arrivent en Belgique.

Grâce à l’aide de la direction de la mine, la Paroisse de la Protection de la Mère de Dieu voit en 1948 le jour avec à sa tête l’Archiprêtre Ivan Bachinsky. Cette paroisse faisait partie de l’Église Orthodoxe Ukrainienne de la Diaspora (aujourd’hui sous le Patriarcat Œcuménique). Le Conseil Paroissial décide d’acheter à Boussoit (entre Mons et Péronnes) un bâtiment qui abritera la petite église et une salle de réunion. Depuis lors, c’est là que les fidèles ukrainiens de la région ont prié Dieu. La chapelle a été consacrée en octobre 1965.

Après la mort du Père Ivan Bachinsky, en 1972, l’Archiprêtre Boris Chainiewsky (France) fut désigné comme prêtre responsable. En 1982 le Prêtre Ioan Derewianka est désigné pour célébrer les offices en la Paroisse de Boussoit. Plus tard, en 1991, celui-ci devint évêque et fut reçu avec d’autres hiérarques de la diaspora ukrainienne dans la juridiction canonique du Patriarcat Œcuménique (1995). Il reçut le titre d’Évêque de Parnassos.

Dans l’église de la Protection de la Mère de Dieu à Boussoit un grand nombre de baptêmes et de mariages ont été célébré. Trois générations sont passées. En 2019, il ne restait que 2 paroissiens. C’est ainsi que sur les conseils de l’Évêque Ioan de Parnassos, la Paroisse et l’église furent confiées à Son Éminence le Métropolite Athénagoras de Belgique et Exarque des Pays-Bas et du Luxembourg. C’est lui qui aujourd’hui préside la structure légale qui est propriétaire de l’édifice. Tous les documents lui ont été transmis par l’intermédiaire de l’Archiprêtre Boris Chainiewsky.

Lorsque la petite église a été confiée au Métropolite Athénagoras, celui-ci ne savait pas trop quoi en faire. Pourtant, qui aurait pu imaginer que la guerre éclaterait en Ukraine et que des milliers d’Ukrainiens fuiraient leur pays pour s’installer, entre autres, en Belgique? La petite église est dans un état lamentable, mais après rénovation, elle sera très utile pour l’accompagnement spirituel de ces réfugiés. Un petit appartement doit également être aménagé au premier étage afin qu’un prêtre puisse y séjourner avec sa famille.

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