Athénagoras de Belgique : « Nous devons donner une âme à l’Europe, en particulier aux jeunes »

Son Éminence le Métropolite Athénagoras de Belgique, invité par la journaliste Vicky Flessa à l’évènement « l’avenir de l’Europe, retour à l’être humain », qui s’est déroulé au Conservatoire d’Athènes.

Son Éminence, en sa qualité de président du Comité des Représentants des Églises Orthodoxes auprès de l’Union Européenne (CROCEU), a présenté de manière excellente les efforts et la contribution de l’Église Orthodoxe, sous la guidance inspirée du Patriarche Œcuménique Bartholomée, pour donner une âme (un esprit) à l’Europe. Comme l’a dit dit Jacques Delors après le discours historique de Sa Toute Sainteté au Parlement Européen en 1994, nous devons donner une âme à l’Europe.

Cet excellent évènement s’est déroulé en présence de Sa Béatitude l’Archevêque d’Athènes Hiéronyme, du président de l’Académie d’Athènes M. St. Krimizi, de nombreux membres de l’Académie d’Athènes et de professeurs académiques, dont M. G. Babiniotis.

Son Éminence a souligné, entre autres, que la crise que nous sommes appelés à gérer ne se résout pas par la recherche du bonheur technologique, matériel et émotionnel, mais que cette crise intense a des racines spirituelles profondes. Le bon usage de la propriété et de la création, ainsi que la redéfinition spirituelle et la réorientation de l’être humain vers la richesse des valeurs chrétiennes, à partir desquelles l’édifice européen a été construit, fourniront le cadre d’une perspective significative de solution à la crise catastrophique mondiale actuelle.

Le Métropolite de Belgique, en tant que président du CROCEU, a remercié en particulier Son Excellence l’Évêque Apostolos de Tanagra, qui représente l’Église de Grèce dans l’Union Européenne, pour l’initiative et leur coopération harmonieuse.

Son Éminence a conclu son discours en disant que : Le problème est que l’Homme moyen d’aujourd’hui – qui s’est éloigné de la vie ecclésiale – n’est plus conscient du fait que nous sommes appelés à faire nôtres les valeurs de respect mutuel, de fraternité et de solidarité, de soutien mutuel et, en fin de compte, d’amour, qui est placé au-dessus de tout autre principe ou vertu, et qui ne peut rester sans affecter la société en général.