MESSAGE DE NOEL DU METROPOLITE PANTELEIMON DE BELGIQUE
Mes très chers,
Avec la Grâce de Dieu, nous voici arrivés à ces Saintes Journées où nous fêterons la naissance du Théanthrope : une nouvelle fois, l’astre de Bethléem viendra réchauffer nos cœurs et nous conduire vers la vraie lumière, celle qui ne se couche jamais, notre Christ.
Le message de Bethléem qui a été répandu par les anges au moment de la Naissance est le plus joyeux message porteur d’espoir de l’Histoire. Celui que l’Humanité attendait avec angoisse est arrivé pour «sauver Son peuple de ses péchés». La seconde ode des Laudes de Noël nous dit : «Le Père a béni, le Verbe est devenu chair et la Vierge a mis au monde le Dieu Incarné». Les résultats de cette oeuvre de salut de Dieu sont clairs. Le chemin à sens unique qui amenait l’homme et toute la création à la perte n’existe plus pour les croyants, puisque le Christ a inauguré une novelle voie qui conduit au salut, à Dieu, à la vie éternelle, au Royaume des Cieux.
Car Celui qui naît de la Vierge dans une grotte de Bethléem et se couche dans la paille des animaux tel un enfant fragile, est le Dieu Tout Puissant qui tient dans Ses mains toute la Création.
Celui dont nous fêtons la naissance de manière triomphale, est le Dieu infini qui devient maintenant homme. Vrai Dieu et vrai Homme est le Christ Théanthrope selon la foi infaillible de notre Eglise. Il n’y a pas de miracle plus grand dans l’Histoire, il n’y a pas d’événement plus interpellant. C’est le mystère le plus paradoxal. Dieu est venu sur terre pour devenir homme. La grotte s’est avérée « ciel » et la crèche «espace où s’est étendu celui qui est au-delà des limites». Mystère véritablement grand et paradoxal, difficile à saisir pour tout esprit angélique et humain. C’est ce mystère que nous sommes appelés à vivre dans notre Eglise.
Au cours de cette période festive, mes très chers, n’oublions pas notre Mère Eglise, le Patriarcat Œcuménique de Constantinople qui a besoin de notre soutien pour continuer son oeuvre de protection de notre Foi et de ses richesses. Essayons d’aider tout au plus en participant à la collecte envers notre Patriarcat Œcuménique qui circulera ces jours-ci dans nos paroisses.
Je souhaite que notre Seigneur Incarné vous dispense santé, progrès et salut à chacun de vous personnellement et à vos familles.
† le Métropolite Panteleimon de Belgique,
Exarque des Pays-Bas et du Luxembourg
LA PLUPART DES PAROISSES ORTHODOXE DU PAYS FÊTENT NOËL LE 25 DECEMBRE – LES AUTRES PAROISSES LA FÊTENT LE 7 JANVIER
La plupart des paroisses orthodoxes du pays fêtent Noël, la fête de la Nativité du Christ, le 25 décembre et non le 7 janvier. Effectivement, seule une dizaine des 50 paroisses orthodoxes du pays fêtent Noël selon l’ancien calendrier julien. Les autres 40 paroisses fêtent Noël selon le nouveau calendrier grégorien, c’est-à-dire le 25 décembre.
IMPORTANCE DE LA FÊTE DE NOËL POUR LES CHRETIENS ORTHODOXES
Précisément en raison de son intérêt théologique, la fête de la Nativité, à côté de la fête de Pâques, constitue un des deux grands pôles autours desquels tourne l’année ecclésiale. Pâques est la couronne des fêtes mobiles et Noël celui des fêtent fixes. Selon saint Jean Chrysostome, Noël est la «métropole» des fêtes, car ce qui est fêté à cette fête est la prohypothèse de tous les autres étapes de notre salut. «Si le Christ n’était pas né, alors Il n’aurait pas été baptisé, Il n’aurait pas enseigné et n’aurait acompli aucune merveille. Il n’aurait pas non plus souffert et ne serait pas ressuscité des morts». Déjà par la Nativité du Christ,note salut est déjà accompli de façon dynamique. Les natures divines et humaines sont unies en Lui. Le Dieu et l’homme Jésus Christ est l’icône vivante et la garantie du renouvelement à venir de tous en Christ.
L’ ICÔNE DE LA NATIVITE
L’icône de la Nativité nous réconcilie immédiatement avec la fête de Noël et nous fait oublier l’agitation qui y mène. Il y règne une telle paix, une telle harmonie, tout y est à la fête, une joyeuse athmosphère. Les étoiles rayonnent au ciel, les rochers s’ouvrent pour recevoir leur Créateur, les animaux sont appaisés, les bergers partagent leur joie avec les anges, lessages s’avancent pleins de joie vers la découverte de al Vérité annoncée par l’étoile. Tout est baigné de lumière, une lumière d’une brillance execptionnelle, cette lumière dont parle l’évangéliste Luc: «Voici que se trouvait là un ange du Seigneur et ils furent baignés de la gloire du Seigneur» (Lc. 2,9).
NOËL ORTHODOXE EN BELGIQUE
En Belgique aussi, les chrétiens orthodoxes célèbrent avec lustre la fête de la Nativité du Christ, dans les quelques 50 paroisses desservies par une soixantaine de clercs, dont 4 évêques. La Belgique compte environ 80.000 fidèles orthodoxes.