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MGR JEAN ZIZIOULAS, METROPOLITE DE PERGAME, DOCTOR HONORIS CAUSA DE L’INSTITUT ORTHODOXE ST. SERGE A PARIS

Son Eminence le Métropolite Jean (Zizioulas) de Pergame – grand théologien et hiérarque renommé du Patriarcat Oecuménique – a reçu le dimanche 10 février 2008, lors de la séance solennelle annuelle de l’Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge (Paris) le diplôme de docteur honoris causa pour l’ensemble de son œuvre théologique. L’éloge était prononcé par M. Michel Stavrou, professeur de théologie dogmatique à l’Institut Saint-Serge.

Après son discours de réception consacré à «La contribution de la théologie orthodoxe occidentale», le Métropolite Jean a reçu son diplôme des mains du recteur de l’Institut, Son Excellence l’Archevêque Gabriel de Comane, à la tête de l’Exarchat des paroisses de tradition russe en Europe occidentale (Patriarcat Oecuménique), auquel se trouve canoniquement rattaché l’Institut. Environ deux cents personnes, parmi lesquelles Son Eminence le Métropolite de Emmanuel de France (Patriarcat Oecuménique), président de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France (AEOF), participaient à l’évènement.

Dans son éloge du Métropolite Jean Zizioulas, le Professeur Michel Stavrou a présenté les jalons biographiques et l’œuvre de celui qui est considéré comme l’un des théologiens orthodoxes les plus créatifs de la période actuelle. Il a souligné que «l’une des questions centrales des travaux de Jean Zizioulas est la recherche d’une articulation organique entre les facettes fondamentales du mystère du salut». L’ecclésiologie est pour lui «le cœur de la totalité de la dogmatique». Mgr Jean a mis en évidence chez les Pères grecs «une véritable ontologie de communion en vertu de laquelle la personne n’existe pas en dehors de sa relation aux autres». L’apport le plus originale de l’œuvre théologique de Mgr Jean Zizioulas est la théologie de la personne, fondée sur le mystère trinitaire. «La personnéité (condition personnelle) apparaît non seulement comme une vérité anthropologique et ecclésiale mais comme la vérité ultime de l’homme, révélée en Christ».