RENCONTRE DE LA JEUNESSE ORTHODOXE EN BELGIQUE LOKEREN – 19 au 21 septembre 2008
“LE CHRIST EST PARMI NOUS”
Lokeren – Avec la bénédiction de Son Eminence le Métropolite Panteleimon de Belgique, Exarque du Patriarcat Oecuménique et responsable de l’Eglise Orthodoxe en Belgique, a eu lieu à Lokeren (entre Gand et Anvers), du 19 au 21 septembre 2008 une rencontre des jeunes chrétiens orthodoxes, organisée par l’Archevêché de Belgique, Pays-Bas et Luxembourg du Patriarcat Œcuménique. Le thème de la Rencontre, Le Christ est parmi nous, a été développé dans un exposé riche et dynamique, par l’invité principal, le Rev. Père Dominique Verbeke, actuellement prêtre a Gand et Directeur du Centre de Formation Théologique St. Jean le Théologien de Bruxelles. Parmi les nombreux participants (50-60 jeunes) il y avait des grecs, des belges, des russes, des roumains, des géorgiens, des syriens, tous entre 15 et 35 ans, réunis pour approfondir ensemble la fois et l’esprit de l’Eglise Orthodoxe a travers les Liturgies, les conférences, les ateliers et surtout les rencontres.
Le Château de Lokeren a été un espace adapté à la finalité de la rencontre, en nous offrent plusieurs salles de conférences et un espace très adapté pour être transformé pendant les trois jours de la Rencontre en Eglise, avec l’aide précieux des nos chers collaborateur: l’Oikonomos Bernard Peckstadt, représentant le Métropolite Panteleimon, l’Archiprêtre Panaghiotis Moschonas et le Père Dominique Verbeke qui nous ont prêté le matériel liturgique nécessaire.
La rencontre a débuté par une soirée cinéma animé par Victor Yudin, doctorant à la Faculté de Philosophie de Louvain, expert en Patristique et membre de la Paroisse Saint Matthieu de Leuven (Patriarcat de Moscou). Le film qu’il nous a proposé, L’Ile, réalisé par Peter Lunghin en 2006 est une vision moderne et, en même temps, fidèle de l’esprit de la patristique, de la vie spirituelle orthodoxe. Un marin est contraint par des nazis de tuer son supérieur afin d’avoir la vie. Plusieurs années plus tard, on le retrouve dans une petite île aux abords de la Russie. Entré dans un monastère orthodoxe, il ne cesse d’intriguer ses congénères par son comportement, sa philosophie et ses réactions imprévisibles. Pourtant, des personnes viennent de loin pour des guérisons miraculeuses et des exorcismes qu’on lui attribue. Mais lui-même n’a pas l’esprit paisible… Après le film, Victor Yudin nous a présenté quelques aspects concernant la personnalité du réalisateur russe, qui simplement, sans être un chrétien orthodoxe pratiquant, voulait montrer que on peut réaliser un film sur la spiritualité orthodoxe. Par après, les avis ont complètement changé. Les décors du film ont été transformé dans un vrais monastère, habité par un des acteurs qui a dédié sa vie a Dieu, suite au tournage du film. Le film parle de la sainteté, de la pénitence, de l’amour de Dieu et des miracles de la fois qui s’opèrent dans la plus grande humilité. Les discussions ont été très animées et ont duré jusqu’au minuit. Après, en gardant l’esprit de la prière retrouver dans le petit monastère de l’Ile perdue, nous nous sommes réuni dans notre Chapelle et nous avons prié avec la prière de Jésus. La soirée qui devait être une soirée de Fête avec l’aide du bon Dieu et par l’exemple des Ses saints nous l’avons transformé en veille de prière. La prière de Jésus a résonnée en grecque, slavon, français, néerlandais, roumain, arabe et surtout dans une langue commune de l’esprit de prière que nous avons retrouvé a la lumière faible de bougie et des icônes.
Le Samedi les jeunes se sont retrouvé dans l’Eglise pour la Liturgie d’ouverture. Le célébrant a été un ancien responsable de la Jeunesse Orthodoxe en Belgique, maintenant le Père Bernard Peckstadt de la Paroisse de Bruges, représentant du Métropolite Panteleimon. La Liturgie a été célébrée en plusieurs langues et a réuni dans les chants les deux grandes traditions musicales de l’Eglise Orthodoxe: la tradition byzantine monodique et la tradition polyphonique russe. C’était pour beaucoup des jeunes une grande découverte et aussi une façon simple de voir la richesse et la beauté de notre Liturgie. Dans son homélie, le Père Bernard, visiblement ému et heureux de pouvoir redécouvrir les jeunes qui lui sont resté si chers, a transmit la bénédiction et le message du Métropolite Panteleimon, qui a salué l’initiative de réunir les jeunes dans la prière et dans le partage.
La Conférence présenté par le Père Dominique Verbeke, Le Christ est parmi nous, a suscité beaucoup d’intérêt. Le Père Dominique a fondé son exposé sur le grand paradoxe de St. Silouane l’Athonite : vivre la souffrance de ce monde et jamais tomber dans le désespoir ! Le Père a utilisé des images assez proche des jeunes et assez claire. Son langage a été simple et très concret, tous les participants ayant accès aux contenus. Aujourd’hui surtout pour les jeunes il y a beaucoup des besoins qui nous sont demandé par notre médiocrité! Beaucoup des systèmes essayent de restaurer le biologique et de baser le tout sur ce que notre corps exige. Quand tout est permis je ne pèche plus jamais! La perte de l’idée de la chute est un éloignement de la vie en Christ. Il faut faire les choix de Dieu et pour Dieu, c’est comme ça qu’on gagne la sainteté ! Vivre l’amour de Christ c’est aussi assumer la souffrance de ce monde, mais aussi donner a la souffrance un sens : la résurrection !
L’exposé a été suivi par une discussion assez animée, par le repas et une promenade dans le Parc de Verloren Bos conduite par le Père Bernard.
Dans l’après-midi les jeunes ont participé aux ateliers suivants :
Mission impossible – La pastorale des jeunes aujourd’hui (animé par Nicodème en néerlandais)
Mission impossible – Le nouveau langage de la mission aujourd’hui (animé par Père Athanase de Theux en français)
La relations des chrétiens avec les autres (animé par le Père Dominique Verbeke en néerlandais)
Comment lire la Bible aujourd’hui (atelier exégèse proposé par Pascal Bynens)
Le rôle de la musique dans la Liturgie de l’Eglise Orthodoxe – Comment prier en chantant (discussion animé par Xavier Verbeke et le Diacre Ciprian Popescu )
Tous les ateliers ont suscité l’intérêt et la satisfaction des jeunes, vue la possibilité d’exprimer leurs propres opinions dans un cadre restreint et amical.
Après les ateliers nous sommes allés à l’Eglise pour célébrer les Vêpres de Dimanche. Les Vêpres ont été chanté dans le style byzantin par une chorale dirigée par Stavros Antoniou et le Diacre Ciprian Popescu et aussi dans le style polyphonique russe.
Après le diner les jeunes ont organisé une petite Fête, signe de leur joie et de leur amitié partagée.
Le dimanche a commencé par la célébration de la Liturgie. Le Père Dominique Verbeke a célébré en Français, Néerlandais et Anglais pour aider les jeunes a mieux comprendre le message du Christ et aussi la profondeur de la célébration liturgique.
Après la Liturgie, nous nous sommes réunis pour les conclusions dans le Parc de Verloren Bos. Les jeunes ont de nouveau eu la parole et ils ont partagé leur avis et opinions sur le rencontre. Le fait essentiel c’était la possibilité de rencontrer d’autres jeunes orthodoxes et de pouvoir vivre ensemble quelques moments de prière et amitié. Bien sûr, les discussions parfois ont été très théologiques pour les jeunes de 15-16 ans, qui en toute sincérité ont confessé d’avoir été un peu ennuie. Tous ont beaucoup apprécié les célébrations liturgiques et surtout l’atmosphère qui a dominé la Rencontre. La conclusion générale est que des autres manifestations pour les jeunes doivent être organisé et aussi il faut essayer d’avoir de la part des prêtres des paroisses grecques, néerlandophones et francophones de notre diocèse un plus grand intérêt et attention pour les jeunes !
Les organisateurs pensent déjà a l’organisation des autres rencontres avec les jeunes dans différentes paroisses de Belgique en essayant de présenter le résultats positifs du week-end de Lokeren, mais aussi de les écouter